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Source : L'ECHO by Marc Collet

le 24 décembre 2019



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  • SWS S.A.

Depuis le mois de mai, le cours du métal précieux ne fait que grimper. Il a franchi le seuil de 1.500 dollars l'once ce mercredi. Et les perspectives sont encore encourageantes, selon les dires des stratégistes.


La ruée vers l'or. Voici plusieurs mois que nous vous en parlons, en annonçant par exemple que la barre symbolique des 1.500 dollars l'once n'est plus qu'à quelques encablures. Ce mercredi, c'était chose faite. Le cours du métal précieux - qui a gagné plus de 17% en l'espace de trois mois - a franchi le cap en cours de séance.

Les causes de cette ascension sont bien connues. À commencer par l'incertitude engendrée par les tensions géopolitiques et commerciales entre les États-Unis et la Chine, qui pousse certains investisseurs à se réfugier vers des actifs jugés plus "sûrs". "L'escalade des tensions commerciales constitue le catalyseur clé qui soutient les prix de l'or", confirme Ross Strachan, analyste de Capital Economics.

Il ajoute qu'un autre facteur important est l'augmentation massive de la dette à rendement négatif. Son montant total dans le monde est à un pas d'atteindre le niveau record de 15.000 milliards de dollars. Ajoutons à cela que selon l'indice Bloomberg Barclays Global Aggregate Bond, la moitié du marché obligataire offre un rendement inférieur à l'inflation. Ce qui explique pourquoi certains investisseurs défensifs, qui souhaitent protéger leur patrimoine, se dirigent vers des actifs plus rémunérateurs.


Les banques centrales et les particuliers en raffolent

Ce ne sont d'ailleurs pas les seuls à se ruer vers l'or. Les banques centrales en sont également très friandes. La Banque populaire de Chine (BPC) a annoncé ce mercredi avoir encore augmenté ses réserves en juillet. Elle détient désormais quelques 62,26 millions d'onces, contre 61,94 millions un mois auparavant. En d'autres termes, cela représente une entrée d'environ 10 tonnes d'or après un apport de 84 tonnes entre décembre et juin.

Selon le rapport trimestriel du World Gold Council, les banques centrales ont acheté quelques 374,1 tonnes au premier semestre 2019. Soit la plus importante augmentation des réserves d'or depuis les 19 ans que l'institut publie une revue trimestrielle.


>300 TONNES D'OR

Selon le rapport trimestriel du World Gold Council, les banques centrales ont acheté quelques 374,1 tonnes d'or au premier semestre 2019.


Dernier facteur positif : l'engouement des ETF adossés à l'or. Les fonds négociés en bourse ont augmenté leurs avoirs de 67,2 tonnes au deuxième trimestre, pour atteindre un plus haut de six ans (à 2.548 tonnes). Et la tendance s'est encore confirmée ces derniers jours. D'après les données compilées par Bloomberg, les ETF ont ajouté plus de 110.000 onces rien que ce mardi après six séances de hausses consécutives.


En route vers le record de 2011 ?

Parlons maintenant des perspectives. Les investisseurs qui auraient manqué le coche ont-ils encore intérêt à entrer dans la danse ? À en croire de nombreux observateurs, le cours de l'or a de fortes chances de poursuivre son ascension dans les douze prochains mois. "La trajectoire à la hausse de l'or s'accélérera si le S&P 500 est incapable de se maintenir au-dessus de 3.000 points, à notre avis. Le recul du marché boursier l’année dernière a été l’un des principaux moteurs de la hausse des prix de l’or", rappelle Mike McGlone, stratégiste en matières premières chez Bloomberg Intelligence.

De son côté, Wayne Gordon (UBS Wealth Management) estime que si les tensions commerciales s'intensifient, le métal précieux pourrait atteindre 1.600 dollars l'once. Le record établi le 5 septembre 2011 à 1.900,20 dollars se rapproche petit à petit.


Source : L’Echo. 8 Août 2019. Jehan Goffin, journaliste

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